Catégories
Outils

Ouvrages généalogiques de référence

Voici notre sélection d’ouvrages généalogiques qui valent le détour :

Mon corps généalogique

Comment l’histoire familiale influence notre santé et notre ADN, et comment guérir Broché.

Auteur : Élisabeth Horowitz


Résumé :

Insomnie, anxiété, dépression, troubles digestifs, cardiaques ou respiratoires… ces différents maux sont souvent hérités de notre histoire familiale. Il peut s’agir d’une transmission traumatique silencieuse qui provient du vécu intime de nos parents, grands-parents et aïeux, susceptible d’influencer durablement notre santé physique et émotionnelle. Ces symptômes peuvent même apparaître à des dates significatives et à des âges-clés, en lien avec notre horloge généalogique interne.

S’appuyant sur vingt-cinq ans de recherches, Élisabeth Horowitz révèle comment les événements sensibles et les secrets se répercutent à travers les générations, affectant notre corps et son métabolisme, dès notre conception. Certaines configurations généalogiques peuvent aussi faire muter notre ADN en raison de nombreuses ressemblances et répétitions. Cela semble incroyable !

Mais d’où proviendraient ces transformations biologiques, si ce n’est de la structure familiale elle-même ? Cette découverte révolutionnaire redéfinit notre compréhension de l’hérédité, et l’auteure nous invite à l’explorer.

Une fois notre lignée analysée, comment aller plus loin et amorcer la guérison ? En identifiant qui se trouve symboliquement dans notre corps, qui souffre à travers nous, et en s’en libérant à l’aide d’outils concrets proposés dans cet ouvrage passionnant.

Acheter le livre sur Amazon


Dictionnaire généalogique des prénoms

Comment l’histoire familiale influence notre santé et notre ADN, et comment guérir Broché.

Auteur : Gérard Athias


Résumé :

Dans cet ouvrage, Gérard Athias nous invite à une rencontre avec nos ancêtres en proposant une interprétation conflictuelle de plus de 1 500 prénoms. Ce livre n’a pas été écrit pour permettre de choisir un prénom, mais bien pour aider à en comprendre le sens personnel et familial. Le prénom devient notre empreinte, c’est-à-dire la forme laissée par l’histoire de nos ancêtres. Comprendre ce que révèle notre prénom permet de répondre à la question  » Qui suis-je ?  ». Revivre les souvenirs familiaux en transparence de notre prénom deviendra alors facile. Quels sont les mots cachés derrière les maux révélés ? C’est ce que vous apprendra ce dictionnaire.

Acheter le livre sur Amazon


Psychogénéalogie : comment guérir de sa famille et surmonter le transgénérationnel.

Comment l’histoire familiale influence notre santé et notre ADN, et comment guérir Broché.

Auteur : Poussières de Vie


Résumé :

Le livre qui permet de découvrir la psychogénéalogie, et de se poser les bonnes questions pour surmonter l’influence des liens transgénérationnels et le poids de sa famille.

Après la lecture de ce livre, vous pourrez vous libérer du poids et des douleurs de votre famille, en mettant en place des exercices de psychogénéalogie : nettoyage transgénérationnel, deuil d’évènements secrets, identification des blessures inconscientes, liste questions à se poser pour comprendre sa famille …

Le livre s’adresse également aux coachs et thérapeutes, souhaitant accompagner leurs clients dans l’analyse de leur héritage psychogénéalogique et transgénérationnel. Le livre fournit des pistes concrètes.

Voici notamment les sujets abordés dans le livre :

  • Origines et concepts de la Psychogénéalogie
  • Introduction et pratiques des constellations familiales
  • Création et utilisation d’un génosociogramme
  • Comment identifier ses problèmes et leurs liens avec la famille ?
  • Comment guérir de ses maux et de sa famille, avec des questions puissantes, des exercices et de nouvelles habitudes ?
  • Comment faire un nettoyage transgénérationnel ?
  • Comment se libérer des secrets de famille ?

Acheter le livre sur Amazon


Retrouver l’histoire d’une maison

Vous venez de déménager dans une maison ancienne et vous voulez en savoir plus sur son passé ? Vous gardez la nostalgie de la maison des grands-parents où vous passiez vos vacances ? ou de la maison détruite par les bombardements de la dernière guerre ou les travaux urbains des années 1960 et vous voudriez trouver des souvenirs de ce passé effacé ? Vous souhaitez localiser le domicile d’un aïeul qui était le premier à s’installer dans votre région vers 1910 ? ou celui d’un ancêtre laboureur du XVIIIe siècle pour étoffer votre généalogie ? Vous avez la responsabilité d’un bulletin municipal ou d’histoire locale et vous désirez publier le passé d’une boutique traditionnelle, d’une demeure ancienne, d’un bâtiment lié à un évènement historique ou à un fait divers ?… Retracer le passé d’une maison devient une quête multiforme de plus en plus fréquente. Ce guide explique d’abord comment trouver des photos, des cartes, des plans car rien n’est plus émouvant que de suivre visuellement les évolutions de la maison étudiée. Puis elle indique comment découvrir les noms des propriétaires et des occupants successifs. Elle précise enfin comment obtenir des descriptions des pièces intérieures et de leur aménagement, quel que soit le siècle, avec les nouvelles pistes Internet pour cette troisième édition. Alors ? Prêt à vous loger dans le passé ?

Auteur : Marie-Odile Mergnac

Achete le livre sur Amazon


Catégories
Vivarais

Descendance

de Pierre ANDRÉ

Catégories
Cambrésis

Bertry

« 300 ans d’histoire familiale »

C’est un petit village du Cambrésis Il est entouré des villages de Montigny, Caudry, Troisvilles, Reumont, Maurois, Maretz et Clary dans lesquels mes ancêtres ont vécus et créé des familles.

Carte de Cassini de la ville de Bertry vers 1750

Notre premier ancêtre identifié est Noël DELHAYE né vers 1610. De nombreuses familles s’y créeront au fil des siècles jusqu’en 1917 et le départ forcé de la famille de Georges COMIEN pour mettre à l’abri sa famille des souffrances et des privations de la guerre.

307 années entre ses 2 dates qui font de Bertry un lieu majeur de notre histoire par la création de noms de familles.

DELHAYE

Noël DELHAYE est probablement né à Bertry vers 1610. On trouve sa généalogie sur une demande de dispense de publication de bans formulée par le curé de Bertry afin d’accélérer le mariage entre ses arrières petits enfants. Un contrat de mariage est signé le 1° Avril 1632 à Cambrai avec Jeanne TOILLIEZ. Ils auront 8 enfants dont 2 seront nos ancêtres Antoine DELHAYE (Voir paragraphe en dessous) et Marie DELHAYE qui se mariera avec Jean HUTTIN.

ROUSSEAU

Jacques ROUSSEAU est né en 1632, probablement à Bertry bien que nous n’ayons pas de preuve à ce sujet. Les actes d’état civil ne sont disponibles qu’à partir de 1738. Ses parents sont Jehan ROUSSEAU et Françoise LEDUCQ. Il aura 7 enfants dont 3 filles qui sont nos ancêtres :

-Barbe ROUSSEAU mariée à Antoine DELHAYE qui auront une fille nommée Anne Marguerite.

– Marguerite ROUSSEAU mariée à Jean HERBET qui auront aussi une fille nommée Marie Rose.

– Jeanne ROUSSEAU mariée à Simon LOUVET qui auront 8 enfants dont notre ancêtre Michel LOUVET (Voir paragraphe suivant). Sa descendance est entre autre Benoit LOUVET puis sa fille Victoire LOUVET qui se mariera en 1794 à Jean Baptiste COMIEN.

DENOYELLE

Niçaise DENOYELLE est né avant 1637 à Bertry, Il y épouse Marie LEMAIRE vers 1655. Ils auront 2 enfants Catherine et Théodore que l’ont retrouve sur notre lignée.

Catherine DENOYELLE épousera Jean TAINE et auront une fille Marie Catherine TAINE.

Théodore épousera Marie Françoise HERBET (Voir plus bas) avec laquelle il auront un fils Jean-Vincent DENOYELLE (Voir plus bas LECARDEZ). La fille de Jean VINCENT, Marie Anne DENOYELLE épousera Noël COMIEN.

Une autre branche non encore reliée à la première est celle de Jean DENOYELLE. Il est né vers 1619 à Bertry. il épousera avant 1637 Jeanne HENNINO, peut être à Montigny. Sa descendance est composée de Daniel puis Daniel et marie Anne Anne Joseph qui épouse en 1734 Michel LOUVET (Voir plus haut).

MAIRESSE

Jean MAIRESSE est né à Berty vers 1625. Il y épouse avant 1645 Anne BARBET probablement née à Bertry.

Leur descendance est la suivante :

François MAIRESSE

–> Antoine MAIRESSE

–> Pierre François MAIRESSE

–> Marie Rose MAIRESSE

qui épousera Jean Ferdinand ROBERT

MARLIÉRE

Adrienne MARLIERE est la fille de Pasque MARLIERE. Née vers 1644 elle épouse Guillaume PRUVOST

Elle a probablement une soeur nommée Louise qui se marie en 1657 avec Pierre TAINE

LECARDEZ

Jacques LECARDEZ est né avant 1614 à Bertry. il y épouse avant 1649 Antoinette FARÉ. Leur descendance est la suivante :
Jean LECARDEZ
–> Jacques LECARDEZ
–> Pierre François MAIRESSE
–> Marie Françoise qui épousera Jean Vincent DENOYELLE (Voir plus haut) en 1722.

HERBET

Guille HERBET est né vers 1626. Marié à Marie ROUSSEAU soeur de Jacques (Voir plus haut). Leur petite fille Marie Françoise HERBET se marie avec Théodore DENOYELLE (Voir plus haut).

COMIEN

Jean Baptiste COMIEN est né en 1758 probablement à Bertry. Ses parents sont Noël COMIEN de Montigny et Marie Anne DENOYELLE de Bertry. C’est eux qui ont « installée » le nom de famille COMIEN à Bertry.

Jean Baptiste (1758-1826) se mariera avec Victoire LOUVET. De leur mariage naitra Bénoni Joseph COMIEN (1799-1856), père de Bénoni COMIEN (1848-1937) lui même père de Georges (1881-1962).

Événements de la Vie Bertrisoise

Le 15 juillet 1858 est mise en service la ligne de chemin de fer de Busigny à Somain via Cambrai, qui dote Bertry d’une gare.

Gare de Bertry construite en 1858

Plan de Bertry vers 1920

Gare de Bertry après sa reconstruction

Catégories
Cambrésis

COMIEN, COMMIEN mais aussi COMIAN …

C’est un patronyme peu courant qui est surtout le nom de ma mère.

Mes recherches m’ont permit de découvrir des variantes COMMIAN, COMMIANT, COMIANT et COMIENT. Plus lointain, on note aussi quelques DE COMMIEN.

Le E se prononçait sans doute comme un A jusqu’au 18° siècle et comme un 1 ensuite.

Sur le site Généanet on peut trouver des hypothèses quant aux origines du patronyme :

Commien : Surtout porté dans le département du Nord (variante Comien), pourrait désigner celui qui est originaire de Comines, nom de communes dans le Nord et en Belgique (Comines-Warneton, dans le Hainaut). Sens probable du toponyme : dérivé du nom de personne gaulois Commios. L’une ou l’autre de ces communes est également à l’origine des noms Comeyne, Comines, Commeine, Commine. À envisager secondairement pour Commien une variante de Comin, Commin, hypocoristiques de Jacques (à partir de formes telles que Jacomin).

Je n’ai personnellement trouvé aucun COMIEN dans les archives des communes mentionnées ci-dessus.

Tous les actes que j’ai pu consulter présentant ce nom viennent de 4 grandes régions :

Le Hainaut en Belgique avec COMIAN depuis 1560 pour les actes les plus anciens mais il est à mentionner que de nombreux COMIAN nous emmènent sur des pistes hollandaises.

Le Nord avec le nom COMIEN depuis 1640. Les lieux de vie ont évolués de vers Le plus gros grand nombre de COMIEN a vécu à Clary vers 1613, Selvigny vers 1655 puis Beauvois et Bertry en 1720. Une autre branche est installée à St Amand les Eaux depuis 1688.

La Marne depuis 1727 avec le patronyme de COMIEN et plus particulièrement à Chalon sur Marne et Tours sur Marne. C’est la même branche que celle du Nord. Le lien a été initié par Jean-Baptiste COMIEN probablement né à Clary vers 1704, fils de Michel COMIEN et petit fils d’Oger COMIEN, dont on trouve la première trace en 1721 lors de son mariage à St Memmie (Marne) avec Charlotte SIMONIN.

L’Oise avec le patronyme COMMIEN dont on trouve la première trace avec Etienne COMMIEN né a Mouy (Oise) en 1612. Le lien avec l alignée du Nord n’est pas encore établi.

On trouve aussi des COMIANT installés dans le Nord à Hon-Hergies (Nord) vers 1640.

On note au cours de l’histoire quelques pistes non encore étudiées qui pourraient nous amener à relier ces lignées :

-En 1126 Johannes COMMIEN est duc de Chypre

-En 1300 Guy de COMMIEN est chatelain de Réaumont

Catégories
Photos de famille

Mariage Henri PRAL & Marie Thérèse ANDRÉ

Le 06 octobre 1922 à Saint-Vallier (Drôme)

Témoins :

  • Emile Marius Joseph ANDRÉ , Jean Charles Amédée THÉZIER
Henri PRAL
Marie Thérèse ANDRÉ
Voir l’image sans les noms :

Catégories
Vivarais

La Fontasse

Je suis au col de St Genest à 709 mètres d’altitude. Je viens de Gilhoc par la route et arrive au croisement de 3 routes.

Le long du chemin en montant, je suis passé devant le château des Boscs. C’est la propriété de la famille FAY SOLIGNAC depuis de nombreuses décennies et la terre qui l’entoure lui appartient. C’est une terre de châtaigniers.

Au col, en face je domine la vallée et la route qui redescend à Lamastre.

Sur la gauche, une route indique encore le village de St Barthélemy le Pin. Le temps s’est arrêté … Ce village s’appelle depuis Novembre 1995, St Barthélemy Grozon. En contrebas, le hameau de Javanet se devine.

A droite, un chemin de terre remonte vers les bois et le serre de Montourat. J’emprunte ce chemin et au bout de 500 mètres, j’arrive à la lisière d’un bois. Je suis à La Fontasse …

Des ruines sont présentes. On peut imaginer des pièces à vivre, une cave, des murs de soutènements. Il ne reste rien d’une maison mais on imagine aisément que des familles ont vécues ici.

C’est là que mes ancêtres ANDRÉ (les plus anciens retrouvés) ont vécus.

Pierre ANDRÉ (1620-1694) et son épouse Charlotte VALET (1638 ! – 1664 !), y ont vécus.

Ils auront 3 fils, Fleury, Jean et François et une fille Jeanne.

Située à plus de 800 mètres d’altitude, La Fontasse offrait une grande prairie devant la maison propice à la culture probablement de seigle et de pommes de terre.

Dépendant de la terre des FAY SOLIGNAC, nos ancêtres devaient sans doute fournir aux seigneurs une part de leur production. S’agissait-il de châtaignes, de bois, de seigle ? Avaient-ils des animaux ?

La Fontasse était très éloignée du village de GILHOC dont dépendait ces terres. Les actes de déclaration des naissances étaient fait à GILHOC.

Nos ancêtres descendaient à pied par Javanet et probablement La Blâche et Bessin en rive droite du ruisseau du Baral pour atteindre le centre du village.

Une autre route possible via Foulier, Rouméas et Les Giraudons en rive gauche du même ruisseau leur était aussi offerte.

La Fontasse dépendait de la paroisse de Monteil (LE CRESTET). Les actes religieux, baptêmes, mariages et sépultures étaient donc enregistrés à Monteil.

La route était donc sur l’autre versant du serre en passant par Mazeyraud et la Blache pour rejoindre l’église de Monteil.

La carte cadastrale napoléonienne nous montre la parcelle ou se situe La Fontasse.

On situe bien le chemin et la maison et la forme de la maison.

Un maison d’une bonne surface à laquelle est accolée une dépendance (grange ou une étable).

On découvre aujourd’hui en vue aérienne les fondations encore présentes.

Je m’interroge sur les origines de mes aïeuls. Comment sont ils arrivés à cet endroit ?

Le seigneur leur avait il donner le droit de travailler sur ces terres ?

D’ou venaient ils auparavant ?

Pourquoi se poser aussi loin des villages sur une terre en altitude moins fertile que dans la vallée ?

Ils vivaient sous Louis XIV, et étaient catholiques lors de l’enregistrement des naissances de leurs 4 enfants. Leurs ancêtres ont ils été éloignés des villes lors des guerres de religions ?

Ces questions m’amènent à leur trouver une réponse

Catégories
Vivarais

Pierre ANDRÉ

(1620-1694)

Pierre nait à la Fontasse (GILHOC) entre 1610 et 1620 sous le règne de Louis XIII.

Son acte de Baptême n’a pas été trouvé car les actes les registres paroissiaux de GILHOC sont accessibles à partir de 1633 et ceux du CRESTET à partir de 1637.

Enfant, Pierre a du être initié rapidement à la nécessité du travail des champs. Dès 7 ou 8 ans les enfants participaient aux travaux agricoles.

Les premiers éléments connus sur Pierre sont les actes de baptêmes de ses 4 enfants :

  • Fleury né le 1er Août 1655 à La Fontasse. On découvre que Pierre et Charlotte ses parents sont mariés. Il s’agit d’un acte catholique.
  • Jean né le 19 Novembre 1657 à La Fontasse. Le parrain est Jean ANDRÉ peut être son oncle, le frère de Pierre.
  • François (notre ancêtre) né le 23 Novembre 1660. Le parrain est François BERNARD, beau frère de sa maman Charlotte VALET.
  • Jeanne née le 24 Février 1664.

Il habite avec sa famille à La Fontasse entre la naissance de ses enfants et son décès.

Pierre est enterré dans le cimetière de Monteil le 16 Septembre 1694. Il a 80 ans environ.

Catégories
Drôme

Émile ANDRÉ

« Jardinier à St Vallier et Soutien de famille contre mon gré »

Je suis né Emile Marius, le 20 Janvier 1898 à St Vallier dans la Drôme. Je suis le fils ainé de Adolphe Firmin et de Marie Mélanie ARGAUD.

La France est dirigée par Félix FAURE et les actualités du moment sont marquées par des révoltes en Algérie Française. De plus, une semaine plus tôt c’est à lui qu’Emile ZOLA adresse, le 13 janvier 1898, sa célèbre lettre ouverte « J’accuse … ! ».

Emile est un prénom très en vogue au XIXè siècle, héros de la littérature romantique.

Je vais à l’école à St Vallier ou j’apprends à lire et écrire.

Ma jeunesse, je la passe grand’Rue et Rue des bénédictins.

Je rêve d’espace et de voyage. La situation de St Vallier le long du Rhône voit passer dans la commune, les trains à vapeur sur le rail, les diligences, la malle poste et les premières voitures sur la route et les bateaux sur le Rhône. Comment ne pas rêver ?

J’aurais aimé poursuivre des études et « apprendre ». Les moyens de mes parents et peut être la tradition familiale en ont décidé autrement.

J’apprends donc les travaux des champs et ce sera une condition de Jardinier qui guidera ma vie comme mon père qui travaille pour le couvent St Joseph des soeurs de St Vallier.

Le 4 Aôut 1914, les cloches de l’église Saint-Valère sonnent. C’est la guerre ! J’ai 16 ans et je ne comprends pas ce que cela veux dire ! Ma soeur Marie Thérèse à presque 13 ans et mon frère Louis bientôt 5 ans. Mon père âgé de 46 ans ne sera pas mobilisé. Je dois cependant travailler pour aider la famille et permettre à mes frères et soeur d’étudier.

Emile à droite avec ses parents, sa soeur Marie Thérèse et son frère Louis.

Je serai recensé à Romans en 1917 pendant la guerre.

Mon service militaire durera 3 ans entre l° Mai 1917 et le 3 Juin 1920.

Intégré au 4° régiment d’infanterie pour une période de classe, je pars aux armées le 7 Octobre 1917 et je suis appelé au 3° régiment d’infanterie le 17 Juin 1918.

Je suis affecté au renfort de l’armée du Maroc à la fin de la guerre en Février 1819 puis rapatrié le 29 Avril 1920 et enfin renvoyé dans mes foyers le 3 Juin 1920.

Cette guerre m’aura permis de voyager et de comprendre la folie des hommes.

Ma soeur Marie Thérèse se marie le 6 Octobre 1922 à St Vallier. Je suis ton témoin de mariage :

Marie-Thérèse
c’est moi, Émile

Je me marie à 24 ans le 23 Juin 1922 à St Vallier avec Marthe REY, une fille de St Vallier âgée de 3 ans de plus que moi et qui habite non loin de la maison de mes parents Rue de Marseille (devenue Rue du Président Wilson).

Après le mariage nous habitons avec ma femme, chez mes parents, Rue des bénédictins.

Le 11 Juillet 1924 nait notre fille Elisabeth.

Je travaille dans le coteau de St Vallier dans la propriété tenue pas les soeurs. Je m’occupe des plantations, du verger et de la vigne. Je dois produire suffisamment pour contenter les soeurs. Combien de fois j’ai pesté contre elles considéré comme un simple domestique sans jamais la reconnaissance pour le travail accompli.

Le 19 Mai 1929 nait notre fils Michel. Après sa naissance nous déménageons avec nos enfants et mes parents Rue de la Maladière à Font Pierre en dessous du coteau.

La maison appartient aux soeurs et est située juste au dessus de la gare de St Vallier au pied du coteau. Les passages et les arrêts des trains rythme la vie du quartier.

Mon père décède le 29 Mai 1939 à Font Pierre.

Je participe à la seconde guerre mondiale en étant affecté le 5 Février 1940 au dépôt agricole d’artillerie 314 de Valence.

Le 7 Octobre 1944 ma fille Elizabeth se marie avec Jean LAFORGE.

Le 15 Août la famille avait l’habitude de se retrouver à Font Pierre autour de ma mère.

15 Août 1946 à Font Pierre

2 Juillet 1946, naissance de ma première petite fille Danielle.

Marthe et Emile avec Danielle LAFORGE

Le 28 Novembre 1949 ma femme d’une santé fragile décède à 54 ans à Font Pierre.

Ma mère devenue veuve est toujours très présente dans les affaires de famille. Assise derrière sa fenêtre elle regarde passer les trains, scrute les allées et venues du quartier et surtout les miennes. Dois je me justifier de mes déplacements ?

Le 22 Août 1952 mon fils Michel se marie à La Mulatière avec Thérèse COMIEN.

Je pars de St Vallier et je suis recensé en 1953 à Ste Foy les Lyon. Je suis jardinier dans une propriété au 97 Chemin de la Courtille.

Au parc de la tête d’or en 1958 avec ?

Ma mère décède le 15 Juillet 1960 à Font Pierre. J’ai 62 ans.

Ma retraite sans grand revenus se passera un temps à Vaise à la maison des petits frères des pauvres.

Je reviendrai à St Vallier pour y mourir fatigué par la vie, les idées divaguantes. L’hôpital sera ma dernière demeure et j’y décède le 29 Décembre 1977. Je repose au cimetière de St Vallier au pied du coteau dans la tombe familiale avec ma femme et ses parents.

Ma vie a été empreinte de travail, du respect des règles familiales, de fidélité sans aucune reconnaissance de mon entourage.

Ma descendance à mon décès se monte à 2 enfants, 6 petits enfants et 2 arrières petites filles. Je laisse le souvenir d’un grand père discret et aimant.

Voilà la biographie que mon grand père, le seul que j’ai connu, aurait pu écrire.

Catégories
Cambrésis Métiers

Mulquinier

Le terme “mulquinier” est un mot, datant du XIVe siècle, qui est lié au mot “molequinier”, lui-même dérivé de “molequin”.

Le “molequin” est un terme bien connu dans le domaine des tissus, il désigne une étoffe légère en lin, souvent de grande valeur.

Un mulquinier est un tisserand spécialisé dans le lin. Bien qu’il ne produise généralement pas de molequin, il fabrique d’autres types de toiles de lin, comme la batiste, le linon ou encore la toile de fils.

Particularité intéressante, le mulquinier est à la fois artisan, tissant lui-même le lin, et commerçant, vendant ensuite ses toiles à des négociants qui les revendent au détail.

Le terme “mulquinier” est très ancien et est tombé en désuétude depuis longtemps, au point de ne pas figurer dans l’édition de 1694 du Dictionnaire de l’Académie Française. C’était un terme très localisé, utilisé principalement dans le nord de la France, notamment dans le Cambrésis et la Thiérache.

Mulquinier au travail

image générée par IA

Catégories
Métiers

Muletier

Conducteur, conductrice de mulets, de mules.

Muletier
Muletier (image générée par IA)