de Pierre ANDRÉ

(Biographie à remplir)
« 300 ans d’histoire familiale »
C’est un petit village du Cambrésis Il est entouré des villages de Montigny, Caudry, Troisvilles, Reumont, Maurois, Maretz et Clary dans lesquels mes ancêtres ont vécus et créé des familles.
Notre premier ancêtre identifié est Noël DELHAYE né vers 1610. De nombreuses familles s’y créeront au fil des siècles jusqu’en 1917 et le départ forcé de la famille de Georges COMIEN pour mettre à l’abri sa famille des souffrances et des privations de la guerre.
307 années entre ses 2 dates qui font de Bertry un lieu majeur de notre histoire par la création de noms de familles.
Noël DELHAYE est probablement né à Bertry vers 1610. On trouve sa généalogie sur une demande de dispense de publication de bans formulée par le curé de Bertry afin d’accélérer le mariage entre ses arrières petits enfants. Un contrat de mariage est signé le 1° Avril 1632 à Cambrai avec Jeanne TOILLIEZ. Ils auront 8 enfants dont 2 seront nos ancêtres Antoine DELHAYE (Voir paragraphe en dessous) et Marie DELHAYE qui se mariera avec Jean HUTTIN.
Jacques ROUSSEAU est né en 1632, probablement à Bertry bien que nous n’ayons pas de preuve à ce sujet. Les actes d’état civil ne sont disponibles qu’à partir de 1738. Ses parents sont Jehan ROUSSEAU et Françoise LEDUCQ. Il aura 7 enfants dont 3 filles qui sont nos ancêtres :
-Barbe ROUSSEAU mariée à Antoine DELHAYE qui auront une fille nommée Anne Marguerite.
– Marguerite ROUSSEAU mariée à Jean HERBET qui auront aussi une fille nommée Marie Rose.
– Jeanne ROUSSEAU mariée à Simon LOUVET qui auront 8 enfants dont notre ancêtre Michel LOUVET (Voir paragraphe suivant). Sa descendance est entre autre Benoit LOUVET puis sa fille Victoire LOUVET qui se mariera en 1794 à Jean Baptiste COMIEN.
Niçaise DENOYELLE est né avant 1637 à Bertry, Il y épouse Marie LEMAIRE vers 1655. Ils auront 2 enfants Catherine et Théodore que l’ont retrouve sur notre lignée.
Catherine DENOYELLE épousera Jean TAINE et auront une fille Marie Catherine TAINE.
Théodore épousera Marie Françoise HERBET (Voir plus bas) avec laquelle il auront un fils Jean-Vincent DENOYELLE (Voir plus bas LECARDEZ). La fille de Jean VINCENT, Marie Anne DENOYELLE épousera Noël COMIEN.
Une autre branche non encore reliée à la première est celle de Jean DENOYELLE. Il est né vers 1619 à Bertry. il épousera avant 1637 Jeanne HENNINO, peut être à Montigny. Sa descendance est composée de Daniel puis Daniel et marie Anne Anne Joseph qui épouse en 1734 Michel LOUVET (Voir plus haut).
Jean MAIRESSE est né à Berty vers 1625. Il y épouse avant 1645 Anne BARBET probablement née à Bertry.
Leur descendance est la suivante :
François MAIRESSE
–> Antoine MAIRESSE
–> Pierre François MAIRESSE
–> Marie Rose MAIRESSE
qui épousera Jean Ferdinand ROBERT
Adrienne MARLIERE est la fille de Pasque MARLIERE. Née vers 1644 elle épouse Guillaume PRUVOST
Elle a probablement une soeur nommée Louise qui se marie en 1657 avec Pierre TAINE
Jacques LECARDEZ est né avant 1614 à Bertry. il y épouse avant 1649 Antoinette FARÉ. Leur descendance est la suivante :
Jean LECARDEZ
–> Jacques LECARDEZ
–> Pierre François MAIRESSE
–> Marie Françoise qui épousera Jean Vincent DENOYELLE (Voir plus haut) en 1722.
Guille HERBET est né vers 1626. Marié à Marie ROUSSEAU soeur de Jacques (Voir plus haut). Leur petite fille Marie Françoise HERBET se marie avec Théodore DENOYELLE (Voir plus haut).
Jean Baptiste COMIEN est né en 1758 probablement à Bertry. Ses parents sont Noël COMIEN de Montigny et Marie Anne DENOYELLE de Bertry. C’est eux qui ont « installée » le nom de famille COMIEN à Bertry.
Jean Baptiste (1758-1826) se mariera avec Victoire LOUVET. De leur mariage naitra Bénoni Joseph COMIEN (1799-1856), père de Bénoni COMIEN (1848-1937) lui même père de Georges (1881-1962).
Événements de la Vie Bertrisoise
Le 15 juillet 1858 est mise en service la ligne de chemin de fer de Busigny à Somain via Cambrai, qui dote Bertry d’une gare.
C’est un patronyme peu courant qui est surtout le nom de ma mère.
Mes recherches m’ont permit de découvrir des variantes COMMIAN, COMMIANT, COMIANT et COMIENT. Plus lointain, on note aussi quelques DE COMMIEN.
Le E se prononçait sans doute comme un A jusqu’au 18° siècle et comme un 1 ensuite.
Sur le site Généanet on peut trouver des hypothèses quant aux origines du patronyme :
Commien : Surtout porté dans le département du Nord (variante Comien), pourrait désigner celui qui est originaire de Comines, nom de communes dans le Nord et en Belgique (Comines-Warneton, dans le Hainaut). Sens probable du toponyme : dérivé du nom de personne gaulois Commios. L’une ou l’autre de ces communes est également à l’origine des noms Comeyne, Comines, Commeine, Commine. À envisager secondairement pour Commien une variante de Comin, Commin, hypocoristiques de Jacques (à partir de formes telles que Jacomin).
Je n’ai personnellement trouvé aucun COMIEN dans les archives des communes mentionnées ci-dessus.
Tous les actes que j’ai pu consulter présentant ce nom viennent de 4 grandes régions :
Le Hainaut en Belgique avec COMIAN depuis 1560 pour les actes les plus anciens mais il est à mentionner que de nombreux COMIAN nous emmènent sur des pistes hollandaises.
Le Nord avec le nom COMIEN depuis 1640. Les lieux de vie ont évolués de vers Le plus gros grand nombre de COMIEN a vécu à Clary vers 1613, Selvigny vers 1655 puis Beauvois et Bertry en 1720. Une autre branche est installée à St Amand les Eaux depuis 1688.
La Marne depuis 1727 avec le patronyme de COMIEN et plus particulièrement à Chalon sur Marne et Tours sur Marne. C’est la même branche que celle du Nord. Le lien a été initié par Jean-Baptiste COMIEN probablement né à Clary vers 1704, fils de Michel COMIEN et petit fils d’Oger COMIEN, dont on trouve la première trace en 1721 lors de son mariage à St Memmie (Marne) avec Charlotte SIMONIN.
L’Oise avec le patronyme COMMIEN dont on trouve la première trace avec Etienne COMMIEN né a Mouy (Oise) en 1612. Le lien avec l alignée du Nord n’est pas encore établi.
On trouve aussi des COMIANT installés dans le Nord à Hon-Hergies (Nord) vers 1640.
On note au cours de l’histoire quelques pistes non encore étudiées qui pourraient nous amener à relier ces lignées :
-En 1126 Johannes COMMIEN est duc de Chypre
-En 1300 Guy de COMMIEN est chatelain de Réaumont
Je suis au col de St Genest à 709 mètres d’altitude. Je viens de Gilhoc par la route et arrive au croisement de 3 routes.
Le long du chemin en montant, je suis passé devant le château des Boscs. C’est la propriété de la famille FAY SOLIGNAC depuis de nombreuses décennies et la terre qui l’entoure lui appartient. C’est une terre de châtaigniers.
Au col, en face je domine la vallée et la route qui redescend à Lamastre.
Sur la gauche, une route indique encore le village de St Barthélemy le Pin. Le temps s’est arrêté … Ce village s’appelle depuis Novembre 1995, St Barthélemy Grozon. En contrebas, le hameau de Javanet se devine.
A droite, un chemin de terre remonte vers les bois et le serre de Montourat. J’emprunte ce chemin et au bout de 500 mètres, j’arrive à la lisière d’un bois. Je suis à La Fontasse …
Des ruines sont présentes. On peut imaginer des pièces à vivre, une cave, des murs de soutènements. Il ne reste rien d’une maison mais on imagine aisément que des familles ont vécues ici.
C’est là que mes ancêtres ANDRÉ (les plus anciens retrouvés) ont vécus.
Pierre ANDRÉ (1620-1694) et son épouse Charlotte VALET (1638 ! – 1664 !), y ont vécus.
Ils auront 3 fils, Fleury, Jean et François et une fille Jeanne.
Située à plus de 800 mètres d’altitude, La Fontasse offrait une grande prairie devant la maison propice à la culture probablement de seigle et de pommes de terre.
Dépendant de la terre des FAY SOLIGNAC, nos ancêtres devaient sans doute fournir aux seigneurs une part de leur production. S’agissait-il de châtaignes, de bois, de seigle ? Avaient-ils des animaux ?
La Fontasse était très éloignée du village de GILHOC dont dépendait ces terres. Les actes de déclaration des naissances étaient fait à GILHOC.
Nos ancêtres descendaient à pied par Javanet et probablement La Blâche et Bessin en rive droite du ruisseau du Baral pour atteindre le centre du village.
Une autre route possible via Foulier, Rouméas et Les Giraudons en rive gauche du même ruisseau leur était aussi offerte.
La Fontasse dépendait de la paroisse de Monteil (LE CRESTET). Les actes religieux, baptêmes, mariages et sépultures étaient donc enregistrés à Monteil.
La route était donc sur l’autre versant du serre en passant par Mazeyraud et la Blache pour rejoindre l’église de Monteil.
La carte cadastrale napoléonienne nous montre la parcelle ou se situe La Fontasse.
On situe bien le chemin et la maison et la forme de la maison.
Un maison d’une bonne surface à laquelle est accolée une dépendance (grange ou une étable).
On découvre aujourd’hui en vue aérienne les fondations encore présentes.
Je m’interroge sur les origines de mes aïeuls. Comment sont ils arrivés à cet endroit ?
Le seigneur leur avait il donner le droit de travailler sur ces terres ?
D’ou venaient ils auparavant ?
Pourquoi se poser aussi loin des villages sur une terre en altitude moins fertile que dans la vallée ?
Ils vivaient sous Louis XIV, et étaient catholiques lors de l’enregistrement des naissances de leurs 4 enfants. Leurs ancêtres ont ils été éloignés des villes lors des guerres de religions ?
Ces questions m’amènent à leur trouver une réponse
(1620-1694)
Pierre nait à la Fontasse (GILHOC) entre 1610 et 1620 sous le règne de Louis XIII.
Son acte de Baptême n’a pas été trouvé car les actes les registres paroissiaux de GILHOC sont accessibles à partir de 1633 et ceux du CRESTET à partir de 1637.
Enfant, Pierre a du être initié rapidement à la nécessité du travail des champs. Dès 7 ou 8 ans les enfants participaient aux travaux agricoles.
Les premiers éléments connus sur Pierre sont les actes de baptêmes de ses 4 enfants :
Il habite avec sa famille à La Fontasse entre la naissance de ses enfants et son décès.
Pierre est enterré dans le cimetière de Monteil le 16 Septembre 1694. Il a 80 ans environ.